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PATHOLOGIE DES GLANDES SALIVAIRES

Les glandes salivaires sont les glandes qui fabriquent la salive. Elles sont subdivisées en deux grandes classes.
Les glandes salivaires principales, de taille importante, sont paires, symétriques et au nombre de trois par côté : la glande parotide, la glande submandibulaire (ou sous-maxillaire) et la glande sublinguale.
Les glandes salivaires accessoires, de toute petite taille, elles sont plusieurs centaines réparties dans toute la cavité buccale (lèvres, joues, palais …)

La pathologie des glandes salivaires est extrêmement variée.
On peut la diviser schématiquement en deux grandes catégories, la pathologie non tumorale et la pathologie tumorale.

La pathologie non tumorale est le plus souvent liée à la présence de calculs (lithiases) dans les canaux d’évacuation des glandes salivaires. Ces calculs peuvent alors être à l’origine de gonflements, de douleurs ou d’infection de ces glandes.
Quand ces calculs se bloquent dans les canaux d’évacuation de la salive, les glandes se bouchent et augmentent de volume en devenant douloureuses. Si ces calculs ne s’évacuent pas ou ne se déplacent pas spontanément, la salive bloquée s’infecte réalisant une infection de la glande appelée parotidite ou submandibulite.

Le traitement consiste, une fois l’infection traitée, en l’extraction ou la fragmentation du ou des calculs. En fonction de la taille et de la position de ces calculs, plusieurs techniques peuvent être utilisées : sialendoscopie, extraction endocanalaire par matériel miniaturisé, techniques chirurgicales combinées mini-invasives ou lithotripsie extra-corporelle.

Les glandes salivaires peuvent aussi se bloquer en raison de spasmes ou de sténoses (rétrécissements des canaux). Les symptômes sont identiques.

Les infections des glandes salivaires se nomment parotidite ou submandibulite en fonction de la glande atteinte. Elles peuvent être liées au blocage de la salive dans la glande par un calcul ou une sténose mais sont volontiers sans rapport. Bon nombre de parotidites sont virales (au cours de grippe ou des oreillons) ou bactériennes pouvant être à l’origine de la formation d’une collection de pus.

Les sialoses sont les atteintes des glandes non infectieuses. Les glandes salivaires peuvent en effet être touchées par les maladies générales (dites maladies de système) dont la plus connue est le syndrome sec de Gougerot-Sjögren. Elles sont alors souvent augmentées de volume et fonctionnent paradoxalement moins bien à l’origine d’une bouche sèche ou de douleurs et de gonflements.
Les troubles du comportement alimentaire (notamment l’anorexie avec vomissements), mais aussi les régimes trop rapides ou dissociés, les atteintes par le VIH, les médicaments et les états de stress peuvent provoquer les mêmes dysfonctionnements avec augmentation du volume des glandes, douleurs et bouche sèche.


La pathologie tumorale retrouve les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes.
La glande parotide est la glande la plus fréquemment touchée par les tumeurs, mais heureusement la majorité d’entre elles sont bénignes, c’est à dire non cancéreuses, avec surtout la présence d’adénomes pléomorphes pour lesquels un bilan spécialisé et une prise en charge chirurgicale sont nécessaires.
Devant tout nodule (boule) apparaissant dans la région des glandes salivaires, il convient donc de consulter rapidement un chirurgien spécialisé.

Activités du Dr Guerre

- Consultation
- Diagnostic, bilan salivaire
- Echographie spécialisée
- Cone Beam (CBCT)
- Chirurgie conventionnelle
- Chirurgie mini-invasive
- Sialendoscopie
- Cytoponction échoguidée
- Traitements médicaux
- Injection thérapeutique de toxine botulique
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D'aprés Henry Gray (1821–1865). Anatomy of the Human Body. 1918.

Anatomie et fonctionnement des glandes salivaires

Les glandes salivaires sont les glandes qui fabriquent la salive.
Elles sont classées en deux grandes catégories : les glandes salivaires principales et les glandes salivaires accessoires.

Les glandes salivaires principales, de taille importante, sont paires, symétriques et au nombre de trois par côté : la glande parotide en avant de l’oreille, la glande submandibulaire (ou sous-maxillaire) dans le cou sous l’angle de la mâchoire et la glande sublinguale plus petite située sous la langue.
Les glandes salivaires principales sont surtout stimulées lors de l’alimentation.

Les glandes salivaires accessoires, de toute petite taille (environ 1 mm), sont plusieurs centaines (700 à1000) réparties dans toute la bouche et qui s’ouvrent directement dans la muqueuse (lèvres, joues, palais …). Elles assurent surtout la lubrification salivaire de la cavité buccale en dehors des repas.

La glande parotide mesure une dizaine de centimètres, pèse 25 grammes et est située en avant de l’oreille et sous son lobule. Son nom vient du latin « para » signifiant à côté, et « otis » voulant dire oreille. Elle possède des prolongements vers le cou, le muscle masséter dans la joue et le pharynx dans la gorge. Elle se divise en un lobe profond et un lobe superficiel entre lesquels chemine le nerf facial, nerf qui assure la motricité de la moitié du visage.
L’évacuation de la salive se fait par le canal de Sténon, mesurant 4 à 5 cm de long et s’abouche sur la face interne de la joue en regard des molaires du haut.

La glande submandibulaire (ou sous-maxillaire) est ovalaire et mesure environ 4 centimètres dans sa plus grande longueur. Elle est située dans le cou sous l’angle de la mandibule au dessous des muscles du plancher de la bouche. Elle est intimement liée aux nerfs qui assurent la sensibilité et la motricité de la moitié de la langue.
L’évacuation de la salive se fait via le canal de Wharton par un orifice situé juste sous le frein de la langue.

La glande sublinguale est plus petite, située sous la langue et s’ouvre à la partie antérieure du canal de Wharton par le canal de Rivinus.

La salive est composée du mélange des salives parotidiennes, sous-maxillaires, sublinguales et accessoires. Le volume de salive quotidien varie de 500 ml à 1500 ml et est représentée pour les 2/3 par la salive parotidienne.
Son pH est de 6,5 à 7 mais est modifiable par de très nombreux facteurs. Elle est composée à 99% d’eau dans laquelle on retrouve une très grande quantité de composants (électrolytes, sels minéraux, acides aminés, vitamines, hormones, enzymes, immunoglobulines …).
Le contrôle de la sécrétion salivaire est particulièrement complexe et assuré par le système nerveux autonome sympathique et parasympathique.
De très nombreux facteurs autres que l’alimentation entrent en jeu dans la salivation (médicaments, stress, facteurs hormonaux, maladies générales …)
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Centre chirurgical Carnot

12 Avenue Carnot
75017 PARIS
Prise de rendez-vous :
+33 1 40 55 25 56

Clinique du Louvre

17 Rue des Prêtres Saint-Germain l’Auxerrois
75001 PARIS
01 53 40 60 60

CHU la Pitié-Salpêtrière

Service de chirurgie maxillo-faciale
47-83 Bd de l’Hôpital
75013 PARIS
+33 1 42 16 10 49

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